Dans notre région, sous notre climat tempéré actuel, la végétation dite climacique serait la forêt. C'est à dire que sans l'intervention de l'Être Humain notre territoire serait couvert d'une forêt avec le chêne et le hêtre comme essences principales . Ici (à Crocus) et selon le concept de la permaculture nous utilisons et orientons ce processus naturel vers la création d'un verger naturel dit forêt comestible ou jardin forêt dans lequel nous choisissons d'intégrer les essences répondant à nos besoins et usages : se nourrir, s'abriter, construire, se chauffer ... 
Ce verger rend aussi des  services écologiques comme : se protéger des vents, limiter l'érosion, polliniser, fertiliser, ... 

et répond aussi aux besoins de la faune présentes afin de créer la biodiversité, garante de l’équilibre écologique et source d'abondance.

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Un verger extensif et diversifié

Le verger s’étend sur une partie des 2 ha de la prairie, située entre la maison, le chemin de randonnées et le ruisseau le « Gué Tesnon ». Au delà du ruisseau, côté Est, un taillis pentu de châtaigniers délimite le paysage. Outre les « productifs », quelques arbres particuliers ont été plantés : Liquidambar, Tulipier, Ginkgo biloba, Charme, Orme, plusieurs espèces de saules ...

Vers une forêt comestible

L’idée est de produire à terme une alimentation destinée tant aux être humains qu’aux animaux, aux oiseaux, aux abeilles, aux insectes. Par sa diversité et son caractère extensifs, ce verger devrait jouir d’une bonne santé et permettre un équilibre progressif au niveau des parasites et des prédateurs. Les premières plantations datent de 1991 avec un arrivage de pommiers et pruniers fournis par un adhérents de l’Association des « Croqueurs de pommes » de la Sarthe. Puis les plantations de jeunes arbres (plants d’un an), et les semis, les plantations porte-greffe, les greffes sur place se sont étalés sur 5 ou 6 ans.

Conduite du verger.

La diversité des espèces et des variétés favorisent le développement des auxiliaires du verger (oiseaux, insectes pollinisateurs, fourmis, coccinelles, batraciens, hérissons …).

Afin de préserver au maximum la vie, nous entretenons les chemins à la faux
La priorité donnée au paillage des petits fruits  limite la concurrence de l’herbe, maintient l’humidité, permet un apport progressif d’humus et … favorise le rôle des vers de terre.

La diversité végétale joue un rôle croissant. Interventions douces, manuelles, association de plantes, autant de moyens à affiner au cours des années.

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